Publié le 25 janvier 2017 par Les Echos

 

Les visiteurs français ont crû de 7,6 % et les étrangers de 17,4 % sur l’édition qui vient de fermer ses portes. ¤ Ses retombées directes et indirectes ont été évaluées à 370 millions d’euros en 2016.

Maison & Objet, le plus important Salon professionnel français avec ses deux éditions annuelles, a fermé ses portes mardi à Villepinte, sur une fréquentation en hausse de 12,20 %, avec une progression de 7,6 % de la clientèle française et de 17,4 % des visiteurs étrangers. L’an dernier, il a comptabilisé plus de 240.000 visites et près de 5.200 exposants. Son positionnement était déjà très international avec 50 % de visiteurs et plus de 60 % d’exposants étrangers.

Son impact économique direct et indirect devrait donc être plus important encore que l’an passé : or justement, un nouvel outil d’analyse développé depuis trois ans par l’Unimev (Union française des métiers de l’évènement) et le Comité régional du tourisme Paris Ile-de-France, avec le soutien financier du Comité des expositions de Paris et Nantes Métropole, vient d’évaluer ce chiffre à 370 millions d’euros pour 2016.

Les sessions de janvier et septembre 2016 du Salon ont engendré en effet 245 millions d’euros de retombées directes au bénéfice de la filière événementielle. A cela s’ajoutent 125 millions de retombées pour la filière touristique, et notamment les transports (49 millions), l’hébergement (38 millions), la restauration (20 millions), et le commerce local (15 millions).

Attractivité

En termes d’emploi, Maison & Objet a mobilisé 5.313 salariés au fil de l’année 2016, dont 2.832 directement liés à l’événement et 2.841 employés dans la filière touristique. L’événement a par ailleurs engendré 66 millions d’euros de retombées fiscales, dont 63 millions au bénéfice de la France et de l’Europe, 1.8 million au bénéfice de l’Ile-de-France et près de 1 million au titre des taxes d’aéroport.

« Les Salons leaders tels que Maison & Objet dynamisent le développement économique de leur ville d’accueil, bien sûr, mais aussi d’une région, et même d’un pays tout entier. Ils génèrent une très forte activité économique en parallèle de l’événement « , observe Philippe Brocart, directeur général de la Safi, société organisatrice. Malgré un contexte sécuritaire trouble, la manifestation, qui représente la plus importante surface vendue parmi les événements organisés sur le territoire (246.000 mètres carrés) maintient donc son attractivité, concourant au rayonnement de la destination France.

Le nouveau « calculateur de performance globale de la filière de l’événement « , élaboré par Unimev et le CRT à partir de grandes enquêtes nationales, permet d’extrapoler plus de 50 indicateurs, économiques, fiscaux, environnementaux, sociaux, scientifiques. Plus de 70 événements ont déjà été évalués, dont la COP21, la Foire de Lyon, ou le Salon de l’aéronautique.

 

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